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Réflexions travail informel et risques de troubles psychosociaux

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Du jeudi 3 avril 2025 12 h 00 au jeudi 3 avril 2025 13 h 00

En s’appuyant sur le modèle d’analyse des situations de travail centrées sur la personne en activité (Vézina, 2001; St Vincent et coll., 2011) adapté au modèle d’analyse contextuel de la souffrance au travail (Lacharme, 2016), l’évaluation des troubles musculosquelettiques (TMS, douleur) et des troubles psychosociaux (TPS, souffrance) se poursuit avec les éleveurs nomades en Mongolie. Les résultats du premier protocole de recherche (2014-2027-2023) ont été présentés dans de nombreux congrès et colloques en 2024, avec des articles scientifiques en cours d’évaluation. Ils mettent notamment en évidence de nombreux déterminants socioéconomiques de la souffrance des éleveurs nomades et des stratégies collectives et individuelles d’urgence. En attente de mise en place de changements par le gouvernement mongol et faute d’organisation du travail informel, les éleveurs nomades sont prêts à tester des solutions intermédiaires ou temporaires, face à leur souffrance au travail (perte de qualité du travail, dépression professionnelle / suicide). Le nouveau protocole de recherche vise à mieux documenter les manifestations de leur souffrance au travail (émotions spécifiques de la population en lien avec les tâches effectuées) pour dégager éventuellement des déterminants sur lesquels ils peuvent agir eux-mêmes collectivement. De nouveaux outils d’évaluation des émotions sont en cours de construction avec le département de psychologie de l’Université nationale de Mongolie, à tester en 2025 auprès des ex-nomades peuplant les bidonvilles de la capitale et à utiliser sur le terrain parmi les éleveurs nomades en 2026 après ajustements et homologation par la santé publique de la Mongolie.

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